"Les Motifs du Savoir"

Jeu. 12 Févr. — 22 Mars 2015 ]
Du jeudi au dimanche, de 14h00 à 19h00 - Sauf le samedi 14 mars : fermé
DISCIPLINE : Arts visuels
FORMAT : Exposition
ESPACE : Salle d'exposition
TARIF : entrée libre

Avec Vincent Carlier, Pierre-Laurent Cassière, Jochen Dehn, Chloé Dugit-Gros, Damien Marchal, Armand Morin, Evariste Richer, Bettina Samson, Cyril Verde, Angela Detanico & Rafael Lain, Melissa Dubbin & Aaron S. Davidson, Charlie Youle & Bevis Martin
Commissariat : Julien Nédélec et Julie Portier

Vernissage jeudi 12 février,
à partir de 18h

Événements liés à l’exposition :

  • 12/02 - 10h30 : Petit déjeuner presse / à partir de 18h : Vernissage
  • 14/02 - 16h : Visite de l’exposition par les commissaires / 17h30 : Vidéo Palace #hors série : "L’Amérique, l’Amérique", projection de vidéos de Armand Morin et de Pierre Gaignard, suivie d’une dégustation de chili !
  • 22/02 - 16h : Visite commentée par les commissaires / 18h : The Teapot effect 1, performance de Jochen Dehn
  • 25/02 - 19h30 : Vidéo Palace #3 : "Prophéties nocturnes", une sélection autour du film de Neil Beloufa Kempinsky, 2007.
  • 08/03 - 17h : Visite commentée par les commissaires / 19h : The Teapot effect 2, performance de Jochen Dehn
  • 19/03 - 21h : The Teapot effect 3, performance de Jochen Dehn

Nocturnes, de 19h à 21h lors des spectacles :

Les Motifs du Savoir
Au premier plan, il y a une fascination pour les savoirs, ou plutôt une passion pour les images, les objets, le vocabulaire, les techniques qui font la part visible des sciences dures et molles, ce qui les rend transmissibles ou applicables. Cette fascination pourrait s’accomplir dans un mimétisme naïf, mais l’émotion du savoir est un bon prétexte (ou motif) pour produire des formes. Ces formes, qui nous intéressent, ne réfèrent pas au savoir (la référence n’étant qu’un alibi), mais elles se les approprient, traduisent les données concrètes ou sérieuses en formes abstraites ou ludiques. Elles empruntent les modes de production techniques ou expérimentaux des sciences qu’elles affectionnent pour viser juste à côté du résultat.
L’œuvre d’art se présenterait comme un bon moyen de contourner les vérités, de les soumettre à de nouvelles justifications logiques, dans une démarche scientifique positivement non spécialiste. En s’appliquant cette rigueur, elle serait à son tour un objet de transmission de savoirs.