Mains d'Œuvres

Adieux à la dialectique, V : Layer / Voice

Ann — 2009-11-17T09:07:52Z

Conférence, projection
En prenant appui sur la collaboration entre le poète Amiri Baraka et le groupe de hip-hop The Roots, ce dernier épisode de la saga reviendra sur les rapports entre fantasmes politiques, machines musicales, drames conceptuels et dédoublements philosophiques.
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Adieux à la dialectique est une saga philosophique consacrée aux formes contemporaines de mystification radical. À travers cinq épisodes monographiques autonomes, la saga explore et confronte des formes culturelles et artistiques spécifiquement postmodernes, fonctionnant sous des principes de juxtaposition, collage et dérivation. Parallèlement, le projet est conçu comme une plateforme d'essai de formes "élargies" de discours théorique, sur trois niveaux : conférences multimédia (intégrant projections simultanées et un traitement sonore spécifique), documentation imprimée et essais vidéo. Chacun des cinq chapitres du projet est présenté ("testé") à la salle Star Trek de Mains d'Œuvres lors d'une séance publique dont la durée peut osciller entre une et deux heures.

Manuel Cirauqui (1978), écrivain et curator indépendant, vit et travaille à Paris. Parmi ses derniers projets figurent les expositions Agusti Centelles, Jordi Colomer (les deux au musée du Jeu de Paume, Paris), A Listening Room (Anne + Art Projects, Ivry-sur-Seine) La Forme Théorie (Centre d'art le LAIT, Albi), toutes réalisées entre 2008 et 2009. Il a prononcé des nombreuses conférences dans des lieux d'art et des universités européennes et réalisé des expériences éditoriales de nature diverse en collaboration avec des artistes. La dernière est conduite tout au long de l'année de 2009 sous le titre An Inquiry on Chaos. Il collabore régulièrement avec des magazines internationaux, dont 20/27, Art 21, Le Magazine Double, Kaiserin (France), Lapiz (Espagne) ou Kaleidoscope (Italie).

Légende de l'image :
Amiri Baraka, à la People's March for Peace, Equality, Jobs & Justice, le 25 août 2007, Newark, New Jersey.

Adieux à la dialectique is a philosophical saga devoted to contemporary forms of radical mystification. Throughout five autonomous monographic episodes, the saga explores and confronts various specifical manifestations of postmodern culture, based on principles of juxtaposition, derivation and collage. Simultaneously, the project functions as a experimental platform for “expanded” theoretical discourse, on three levels : multimedia lectures (including screenings and live sound arrangements), printed documentation and video essays. Each chapter of the project will be presented (“tested”) through five public sessions at the Star Trek room in Mains d'Œuvres.

Adieux à la dialectique, IV : Interstellar Ways

Ann — 2009-10-25T11:41:00Z

Conférence, projection
Un voyage astral à travers l'histoire du free jazz et de l'une de ses figures majeures, le pianiste et compositeur Sun Ra.

Manuel Cirauqui (1978), écrivain et curator indépendant, vit et travaille à Paris. Parmi ses derniers projets figurent les expositions Agusti Centelles, Jordi Colomer (les deux au musée du Jeu de Paume, Paris), A Listening Room (Anne + Art Projects, Ivry-sur-Seine) La Forme Théorie (Centre d'art le LAIT, Albi), toutes réalisées entre 2008 et 2009. Il a prononcé des nombreuses conférences dans des lieux d'art et des universités européennes et réalisé des expériences éditoriales de nature diverse en collaboration avec des artistes. La dernière est conduite tout au long de l'année de 2009 sous le titre An Inquiry on Chaos. Il collabore régulièrement avec des nombreux magazines internationaux, dont 20/27, Art 21, Le Magazine Double, Kaiserin (France), Lapiz (Espagne) ou Kaleidoscope (Italie).

ADIEUX A LA DIALECTIQUE, III : Wagneriana • conférence, projection

Blandine Paploray — 2009-06-03T16:05:49Z

De l'origine du catch, à partir de l'esprit de l'opéra. Troisième chapitre de la saga philosophique de Manuel Cirauqui.

Conférence – projection par Manuel Cirauqui, critique d'art et commissaire d'exposition

De l'origine du catch, à partir de l'esprit de l'opéra. Comme toute forme de costume play, opéra et catch sont marqués par une hétéronomie insatisfaite, par une forme de théâtralité subalterne et glorieusement vaine. Hantés par l'infatuation éternelle du numéro un, réfugiés sous des flagrantes perruques, ses héros ne trouvent leur oxygène que parmi des ruines en carton plâtre. De même que nos yeux. La World Wrestling Entertainment a assumé l'héritage wagnérien avec une fidélité autodestructrice. Parsifal ou L'Anneau du Rhin étaient, comme elle, peuplées par une foule de "brawlers", "dirties", et "submission artists".
M.C.

Manuel Cirauqui (1978), écrivain et curator indépendant, vit et travaille à Paris. Parmi ses derniers projets figurent les expositions Agusti Centelles, Jordi Colomer (les deux au musée du Jeu de Paume, Paris), A Listening Room (Anne + Art Projects, Ivry-sur-Seine) La Forme Théorie (Centre d'art le LAIT, Albi), toutes réalisées entre 2008 et 2009. Il a prononcé des nombreuses conférences dans des lieux d'art et des universités européennes et réalisé des expériences éditoriales de nature diverse en collaboration avec des artistes. La dernière est conduite tout au long de l'année de 2009 sous le titre An Inquiry on Chaos. Il collabore régulièrement avec des nombreux magazines internationaux, dont 20/27, Art 21, Le Magazine Double, Kaiserin (France), Lapiz (Espagne) ou Kaleidoscope (Italie).

Adieux à la dialectique, II

Blandine Paploray — 2009-01-27T18:25:04Z

Deuxième chapitre de la saga philosophique de Manuel Cirauqui : hip-hop et kung-fu, blaxploitation et cinéma crépusculaire de Robert Tai.

Adieux à la dialectique, II : Liquid Swordz
Conférence – projection par Manuel Cirauqui, critique d'art et commissaire d'exposition

Le deuxième épisode de la saga prend la forme d'un polyptyque aux modules triangulaires : beat, pulse, flow // Shaw Brothers, free jazz, consanguinité universelle // black samurais, killa bees & ghost dogs // ... Les triades se démultiplient à la même vitesse que les mythes de la "modernité liquide" (Z. Bauman), produisant ad nauseam des nouvelles possibilités de combinaison et dérivation. La notion de constellation nous serait inutile si elle ne prenait pas en compte ce genre de mouvement. De ce point de vue, le problème fondamental de la cartographie c'est le rythme, ou la modalité de lecture qui rend pertinente (ou même : excitante) une formalisation spatiale concrète. My interest in film is musical (Jim Jarmusch). M.C.

La projection de Shaolin Dolemite (Robert Tai, 1986/1999, 110', V.O. anglaise, sans sous-titres) accompagnera la conférence.

J'AIME LES DIMANCHES A MAINS D'OEUVRES
Une programmation dominicale, baroque et électrique dans le cadre de l'exposition de Marie Hendriks et/ou la vie du lieu.

Pour les petites faims du dimanche, le resto est ouvert, brunch et grignotages à partir de midi.

Adieux à la dialectique, I : File Card Composition

Blandine Paploray — 2008-09-05T19:39:16Z

Adieux à la dialectique, I : File Card Composition par Manuel Cirauqui, critique d'art et commissaire d'expositions

Le premier chapitre de la saga "Adieux à la dialectique" aborde l'effacement de la frontière entre lecture et écriture, par le biais de la pratique du collage. Le titre de cette intervention fait référence à certaines pièces du musicien américain John Zorn qui, au début des années 80, avait utilisé des "fiches d'archive" comme support de ses guided improvisations ("improvisations guidées"). En croisant des textes d'auteurs divers (Gregor Ulmer, Walter Benjamin, Jacques Derrida, Olivier Quintin) et la musique de Zorn, on interrogera les possibilités de produire une "théorie immanente" des arts, dans un champ (celui de la théorie esthétique) traditionnellement dominé par la notion de commentaire. La question de fond serait : Peut-on respirer philosophiquement en dehors du métadiscours ? M.C.

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Manuel Cirauqui (1978), écrivain et commissaire indépendant, vit et travaille à Paris. Parmi ses derniers projets en 2008 : A Listening Room, ANNE+ Art Projects Factory, Paris ; La Forme Théorie, L.A.I.T., Albi ; Predator, g-module, Paris. Il a réalisé des nombreux projets en collaboration avec des artistes ainsi que des interventions dans des lieux d'art comme Overgarten, Copenhague, le Fonds Régional d'Art Contemporain Languedoc-Roussillon, Montpellier, ou l'Ecole de Beaux Arts de Bilbao, parmi les plus récentes. Il est également coordinateur d'expositions au Jeu de Paume, Paris, et collaborateur habituel de supports comme Lapiz, Revista Internacional de Arte (Espagne), Double Magazine (France), ou LatinArt.com (USA), entre autres.

Visuel : fiches d'archive dans les mains de John Zorn.