A partir de l’histoire d’une famille ouvrière, l’auteur décrit un système de domination qui confond monde du travail et sphère familiale.

Catalyseur au bonheur et à l’aveuglement, les valeurs de famille et travail s’effondrent jusque dans la violence et nous pose la question de la soumission et notre capacité à se révolter aujourd’hui.

Tandis que les parents fondent leurs croyances sur les bienfaits du travail, Lui, le fils de 25 ans suit les pas de son père vers l’usine, le coeur plein de doutes. 

A l’heure de la "panne de l’ascenseur social", d’une mobilité descendante qui croit sévèrement, il résulte que plus d’un enfant de cadre sur quatre nés au tournant des années 1960 occupe un emploi d’ouvrier ou d’employé.  La Chaîne est un texte simple et direct, qui ne prend pas de détours pour délivrer son message.

Ce texte a notamment été sélectionné et lu au Théâtre de l’Est Parisien et s’inscrit dans une création prévue pour 2009 à Mains d’Œuvres. D’autres étapes suivront jusque là, et nous vous tiendront aux nouvelles.

Tatiana Béquin

« Tu vois moi je me souviens encore de mon premier jour je m’en souviens comme si c’était hier comme de mon premier jour de service militaire avec mon mariage ce sont les trois plus beaux jours de ma vie / les trois plus lumineux / et après trente ans de bons et loyaux services dans l’entreprise je te le dis fils / pour être heureux ce n’est pas compliqué / il suffit de travailler / et d’aimer travailler…  » Extrait de La Chaîne.