Le parcours de Catherine Vallon associé à la compagnie Le dithyrambe est une persistance à donner un langage aux forces muettes de la nature. Il est empreint de sa rencontre avec la folie en 2007 à la clinique de La Borde et de son travail en psychiatrie. Les productions de la compagnie Le dithyrambe ont pour objet le collectif comme machine à écrire l’informulé du désir. Ce collectif-machine, prend pour nom, en 2017, Makina burleska. Constitué d’acteurs·trices, danseurs·seuses formés aux disciplines du geste et de la danse, il se définit comme un processus d'écriture gestuelle, chorégraphique, un art de la performance située, dans la veine d’un ciné-burlesque ré-inventé, absurde, skiza, Dada, Kafka. Makina est impliquée dans l’action créatrice d’une nouvelle sensibilité écologique, d’un devenir terrestre. La résidence à Mains d'Œuvres, portera sur l'écriture, la philosophie qu'est Makina et sur le champ de ses actions.