La résonance musicorporelle se plaît à Mains d’Œuvres. Pour la seconde fois ce semestre, une recherche bilatérale sur le feed back et le corps dansant s’implante en studio.
Vendredi 29 juin 2012
Résidence de recherche
Entrée libre, jauge limitée à 45 personnes
Et si une action dans un lieu engendrait une proposition musicale, un son ? Et si ce son provoquait à son tour des réactions physiques, génératrices de nouveaux sons ? C’est une boucle infinie.
Bien qu’intitulée Désastre, l’œuvre n’est en rien un chaos mais, au contraire, elle est un tropisme qui permet à la chorégraphe Nina Santes et au compositeur Kasper T. Toeplitz de visualiser l’espace. Les danseuses, équipées de micros, créent des sons ; ce sont autant de trajectoires qui traversent les corps, et permettent de cerner à la fois le lieu et la psyché. Ainsi, à chaque lieu correspondra un univers sonore et donc une autre chorégraphie.
Désastre dévoile un écosystème sauvage, au sein duquel les corps et les sons s’adaptent et se transforment. L’écoute , la visualisation et le geste instinctif priment à sa survie.
Conception : Nina Santes, chorégraphe et Kasper T. Toeplitz, compositeur
Interprétation : Pauline Simon, Nina Santes, Kasper T. Toeplitz
Technique : La Muse en Circuit, Centre national de création musicale
Production : Sleaze Art – Coproduction : Fondation Royaumont
Avec l’aide de l’échangeur – CDC Picardie (dans le cadre de « Studio Libre »)
A bénéficié de la mise à disposition de studio au Centre national de la danse
avec le soutien de Mains d’Œuvres, dans le cadre d’une résidence de recherche.
Avec le soutien de la SPEDIDAM
« La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes-interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées »